L'intelligence émotionnelle, un concept qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse.
- Clément Saulnier
- 25 sept.
- 3 min de lecture
Dans ce chapitre, nous plaçons les émotions au centre de notre réflexion, car elles font partie intégrante de notre existence. Qu’on le veuille ou non, elles influencent profondément notre quotidien. Apprenons d’abord à les identifier et à les ressentir, puis à les apprivoiser, afin que les émotions désagréables ne prennent pas une place démesurée dans notre vie.
Prenons le temps de développer ces compétences essentielles avant de nous ouvrir à l’univers des émotions agréables, qui s’épanouiront peu à peu grâce à la pratique de la gratitude, au sentiment d’appartenance, à la communication bienveillante, à la méditation, et à bien d’autres outils qui favorisent l’équilibre intérieur.
Comprendre et apprivoiser ses émotions
Pour grandir et s’épanouir, il est essentiel de préparer le terrain intérieur : reconnaître, nommer et accueillir ses émotions. Comme une graine a besoin d’une terre fertile pour pousser, nos émotions doivent être comprises pour que nous puissions mieux les réguler.
Il existe deux grandes familles d’émotions.
Les émotions désagréables, qui nous fatiguent, consomment beaucoup d’énergie et peuvent parfois envahir notre quotidien.
Les émotions agréables, qui au contraire nourrissent notre bien-être, nous dynamisent et nous rapprochent des autres.
Apprendre à décrypter ce langage intérieur est une compétence précieuse. Elle permet de mieux gérer le stress, canaliser son agressivité, exprimer sa bienveillance et améliorer ses relations sociales.
" Chez l’enfant, cette compétence est encore plus déterminante. Celui qui parvient à identifier ses émotions et à comprendre les messages envoyés par son corps sera mieux armé pour s’adapter aux situations, développer son empathie et prendre en compte ce que ressentent les autres. " Stéphanie
À l’inverse, un enfant qui enfouit ses émotions aura plus de difficultés à s’ouvrir, à exprimer ses besoins ou à comprendre ceux de son entourage.
Il est donc important d’accompagner dès le plus jeune âge la découverte et la reconnaissance des émotions, même si elles sont parfois inconfortables. Cela permet de les relativiser et de comprendre qu’elles font partie intégrante de la vie.
Cultiver les émotions agréables au quotidien
Si nos émotions désagréables demandent à être apprivoisées, nos émotions agréables, elles, doivent être nourries et cultivées. La psychologie positive nous enseigne qu’elles sont la clé d’un bien-être durable, notamment lorsqu’on apprend à savourer les petits bonheurs de chaque jour.
Des pratiques simples favorisent leur émergence :
La gratitude, pour reconnaître ce qui est positif dans nos vies.
La méditation, qui apaise le mental et développe la pleine conscience.
Les exercices énergisants, qui redonnent vitalité et optimisme.
Le sentiment d’appartenance, qui renforce nos liens et nous fait sentir entourés et encouragés.
Ce dernier point est particulièrement crucial pour les adolescents, souvent en quête de repères et sujets à de nombreuses interrogations sur eux-mêmes. Leur rappeler que les émotions sont normales et passagères est une manière de les rassurer. Les enseignants, les parents et les adultes qui les accompagnent jouent un rôle essentiel pour créer ce climat de confiance et d’ouverture.
En définitive, les études montrent que notre cerveau a tendance à accorder plus de poids aux événements négatifs qu’aux positifs. Pourtant, ce sont les petits plaisirs quotidiens — un sourire, un moment partagé, une réussite simple — qui nourrissent véritablement le bonheur. En prenant le temps de les savourer, nous renforçons notre capacité à cultiver les émotions agréables et à trouver un équilibre émotionnel plus harmonieux.
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